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La grossophobie

On achève bien les gros | ARTE


Obèse depuis l’adolescence, l’auteure Gabrielle Deydier revient sur son histoire et s’élève contre la grossophobie à l’oeuvre dans notre société. Une ode à l’acceptation de soi, contre la tyrannie des normes.

Quelques kilos en trop l’amènent à 16 ans à consulter un médecin. Il lui diagnostique, à tort, une maladie hormonale et lui prescrit un traitement assorti d’une diète drastique. Son poids triple, charriant avec lui son lot de moqueries. À l’âge adulte, les discours moralisateurs s’ajoutent aux brimades. Mais après des années passées à se cacher, Gabrielle décide d’assumer son corps différent. En 2017, elle s’attaque à la grossophobie, la stigmatisation des personnes obèses ou en surpoids, et publie On ne naît pas grosse (Éd. Goutte d’or), un vibrant réquisitoire contre l’invisibilisation des gros dans une société où rien n’est pensé pour eux. 

Grossophobie | Dans la tête d'un gros - RTS (Radio Télévision Suisse)


Les personnes en surpoids sévère ou obèses représentent 10% de la population en Suisse. C'est donc 10% de la population qui sont ainsi rejetés et victimes de grossophobie. Difficile d'imaginer ce que subissent ceux que nous qualifions avec mépris de « gros ». Alors que l'obésité est une maladie où la composante psychologique est capitale, les personnes grande taille sont suspectées d'être paresseuses, négligentes, incapable de se contrôler et les moqueries fusent.

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